



Daniel Wisniewski, apiculteur récoltant à Saint Nicolas du Port
Grande affluence à l’abreuvoir du rucher du Miel de Saint-Nicolas hier en Le Miel de Saint-Nicolasfin d’après-midi. Beaucoup de butineuses changent de fonction et deviennent porteuses d’eau. La collecte de l’eau est une activité très meurtrière et nombre d’abeilles y laissent la vie. C’est la raison pour laquelle nous mettons des abreuvoirs dans nos ruchers. Et pour aider les abeilles à ne pas se noyer, nous faisons flotter des morceaux de plastiques, des branchages …. bref tout ce qui peut leur permettre de se raccrocher si elles tombaient dans l’eau, ce qui arrive très fréquemment.
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Qu’est ce qui pousse une colonie à quitter sa ruche en cette saison. Appelé hier soir pour un essaim qui venait de se poser sous une table de jardin je l’ai mis en nucléi (petite ruchette)
Cette colonie a quitté sa ruche certainement pleine de miel, de couvain, de larves à un moment où sa survie est de l’ordre d’epsilon. Elle n’a aucune chance de passer l’hiver. Ces essaimages d’automne, que l’on appelle « essaim de misère » sont voués à la mort. Et pourtant, leur instinct leur dicte que même à 1 chance sur 1 million, il vaut mieux partir que de rester dans la ruche.
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Nous arrivons en pleine période d’essaimage. Un peu partout, on voit des abeilles traverser le ciel et venir s’accrocher dans les jardins. Mais que se passe-t-il donc pour que les abeilles aient des envies d’ailleurs ?
Il y a quelques semaines, le miel rentrait en grande quantité dans les ruches. Partout dans la nature, les floraisons explosaient : les saules, pissenlits, arbres fruitiers ….. Du coup, la demande en butineuses est devenue très forte et la pression sur la ponte de la reine s’est accentuée. Celle-ci pond, pond jusqu’à 2000 voire 3000 œufs par jour. Le nombre d’abeilles devient rapidement exponentiel pour arriver à des chiffres impressionnants : 60, 70, 80000 voire plus. Beaucoup de miel, beaucoup d’abeilles, beaucoup de larves, la colonie va devenir ingérable d’autant plus que les hormones de cohésion que diffuse la reine habituellement, se diluent dans l’atmosphère sur-ventilée de la ruche et deviennent moins efficaces.
Les abeilles vont alors prendre une initiative révolutionnaire.
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